Créer un potager chez soi s’impose comme une envie grandissante chez bon de consommateurs désireux de disposer de fruits et de légumes bio. Envie de vous engager à votre tour dans une démarche biologique pour votre potager ? Dans cet article, découvrez pas à pas comment construire votre espace de culture tout en respectant l’environnement.
Se renseigner : une étape indispensable avant de se lancer !
Que vous soyez un jardinier aguerri ou un néophyte, la réussite d’un potager bio repose sur une bonne compréhension de l’agriculture biologique. Lisez des ouvrages spécialisés, consultez des sites web dédiés, échangez avec des professionnels du secteur ou des passionnés de jardinage. Vous comprendrez alors que la culture bio ne se limite pas à éviter les engrais chimiques : elle nécessite de prendre en compte la vie du sol, les associations de plantes, la biodiversité, les saisons…
Choisir l’emplacement parfait pour votre potager
Le succès de votre potager bio dépend également en grande partie de son emplacement. Il convient en effet de choisir un endroit qui reçoit beaucoup de soleil. La plupart des plantes potagères comme les tomates, les poivrons et la courgette ont besoin de six à huit heures de soleil chaque jour !
Dessiner le plan de votre potager
Vous êtes sûrement impatient de vous lancer dans vos plantations, mais pas de précipitation : planifiez votre potager en sélectionnant soigneusement les plantes que vous voulez cultiver. S’il s’agit de la première fois que vous vous lancez dans la culture de fruits et légumes bio, ne soyez pas trop ambitieux afin d’éviter de vous retrouver débordé. Vous pouvez commencer avec des plantes faciles à cultiver comme les tomates cerises, les radis, les laitues ou les haricots.
Attention, certaines plantes n’apprécient la compagnie des autres. Vous devez donc veiller à leur bonne association. La tomate, par exemple, tout comme dans nos assiettes, apprécie particulièrement la compagnie du basilic… mais pas celle de la pomme de terre ou du fenouil !
Vous disposez d’un petit jardin ? N’hésitez pas à opter pour le potager en carrés. Ce concept consiste à diviser votre parcelle en petits carrés de 30 à 40 cm de côté dans lesquels vous allez planter différentes variétés de légumes et d’aromatiques.
Préparation du sol et fertilisation
Le sol de votre potager est la base de la croissance de vos plantes : il s’agit de sa principale nourriture ! Commencez par aérer le sol avec une fourche-bêche ou une grelinette. Ensuite, fondez votre potager avec un apport de compost. Résultat naturel de la décomposition de déchets (feuilles, épluchures de légumes, marc de café, herbe de tonte, etc.), le compost est réalisable par vos soins à la maison, ou achetable en magasin spécialiste comme une jardinerie.
Autre élément essentiel lié au sol de votre potager bio : le paillage. Il s’agit d’une technique de jardinage qui consiste à couvrir le sol avec une couche de de feuilles mortes, de paille ou encore de copeaux de bois. Les avantages du paillage sont en effet nombreux : il conserve l’humidité du sol, enrichit le sol en nutriments, réduit la propagation des mauvaises herbes et favorise la biodiversité.
Semer et planter les légumes
Voici venue l’heure tant attendue par les jardiniers désireux de créer un potager bio : celle de semer et de planter ! La méthode de semis dépend en réalité du type de légume. Certains, comme les haricots, les courgettes, et les radis peuvent être semés directement en pleine terre. D’autres légumes comme les tomates et les aubergines ont besoin de passer par le stade de plants avant d’être repiqués au potager.
Afin d’éviter l’infestation de nuisibles et l’épuisement du sol, l’un des bons réflexes du jardinage bio est de veiller à la rotation des cultures. Cette méthode consiste à ne pas cultiver le même légume deux années de suite au même endroit. Une façon naturelle d’éviter les recours aux engrais et aux traitements contre les maladies !
L’arrosage de votre potager : pensez à la planète !
Qui dit potager, dit arrosage. Ce dernier doit être réalisé avec modération pour éviter le gaspillage. Pailler vos plantations permettra de garder le sol humide plus longtemps même en cas de fortes chaleurs. Une autre méthode d’arrosage, venue d’Afrique du Nord, est de plus en plus populaire auprès des passionnés de jardinage : les oyas. Ces pots non émaillés, généralement en céramique, permettent d’arroser les plantes au plus près de leurs racines. Enterrés dans le sol et remplis d’eau, ils diffusent lentement l’humidité nécessaire aux plantes en fonction de leurs besoins grâce à la porosité du matériau.
Enfin, n’hésitez donc pas à installer un récupérateur d’eau de pluie : vous arroserez votre potager tout en préservant la ressource en eau de notre planète !
Vous voilà désormais parfaitement informé pour créer votre potager bio de A à Z : il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment la future récolte de vos plantations !